Injection d’insuline : les bons gestes pour les soins infirmiers

injection insuline

L’insuline est une hormone qui est normalement synthétisée dans le corps humain. Dans le cas du diabète, la situation est différente. Votre propre hormone n’est pas produite. Elle est administrée à l’organisme depuis l’extérieur, par injection. Des dispositifs spéciaux ont été créés à cet effet. Le médecin vous aidera à déterminer l’endroit optimal pour l’introduction de l’hormone. En expliquant comment injecter correctement l’insuline, le spécialiste soulignera qu’il est fortement déconseillé d’injecter au même endroit tout le temps. Si une zone particulière est régulièrement utilisée, elle est divisée en fragments.

Qu’est-ce que l’injection d’insuline ?

L’insuline est une hormone fabriquée par notre organisme. Également connue sous le nom de cellules bêta, elle permet aux cellules de l’organisme d’utiliser le glucose présent dans le sang pour produire de l’énergie. L’injection d’insuline agit en remplaçant l’insuline que l’organisme devrait déjà produire. C’est pourquoi, chez une personne en bonne santé, sa production augmente à l’approche des repas. Elle indique également au foie quand il est nécessaire de produire et de libérer le glucose dans le sang ou, au contraire, de le stocker. Or, une production insuffisante, une action réduite ou même un manque d’insuline peuvent conduire à l’apparition du diabète. Pour traiter cette maladie, il est possible de prendre, par injection insuline, ce qui est nécessaire pour atteindre et maintenir la concentration optimale de glucose dans le sang. Les doses varient d’un patient à l’autre et en fonction de la formule prescrite. Cependant, l’action du médicament est toujours la même : les seules différences sont la vitesse d’action et la durée du contrôle de la glycémie. Vous pouvez en savoir plus sur les injections d’insuline et les soins à domicile sur inzee.care.

Qui peut administrer une injection d’insuline ?

Une revue systématique de la littérature, basée sur une liste de questions recueillies auprès de patients, d’experts cliniques et d’autres personnes impliquées dans la gestion du patient diabétique, a permis d’élaborer des recommandations pour une meilleure administration de l’insulinothérapie. Il y a l’autogestion et l’éducation. L’éducation thérapeutique est essentielle dans l’approche du patient diabétique pour l’aider à développer progressivement les compétences nécessaires pour prendre des décisions, réaliser correctement l’injection insuline soins infirmiers et assurer un bon contrôle glycémique. Il y a aussi la formation du personnel soignant. Offrir un parcours éducatif standardisé au personnel de santé améliore l’adhésion aux recommandations de meilleures pratiques cliniques et, par conséquent, a des effets positifs sur le contrôle glycémique des patients diabétiques hospitalisés. Et enfin, il y a l’éducation du client. Dès l’admission à l’hôpital, les infirmières doivent identifier les patients à risque ou dont la prise en charge est inadéquate, mettre immédiatement en œuvre une intervention d’éducation thérapeutique et activer des suivis éducatifs.

Les instruments et les méthodes d’administration !

L’insuline est administrée à l’aide de seringues spéciales ou de stylos, appelés ainsi en raison de leur aspect de stylo-plume. Ces derniers peuvent être jetables ou rechargeables avec des cartouches pré-remplies. Pour certains patients, il est possible d’utiliser un dispositif permettant une perfusion continue d’insuline sous-cutanée. Sur le marché, les aiguilles utilisées pour les injections sont de différentes tailles. Le stylo est plus fréquemment utilisé par les patients à qui le spécialiste prescrit de l’insuline dès le début, tandis que la piqure insuline est utilisée par les patients qui commencent le traitement pendant un séjour à l’hôpital. La longueur recommandée de l’aiguille est de 4 ou 5 mm, et en tout cas pas plus de 8 mm. Toutefois, les aiguilles plus courtes sont plus sûres et plus confortables. Les patients minces doivent utiliser des aiguilles courtes pour éviter les injections intramusculaires d’insuline. Lorsque l’on passe d’une aiguille plus longue à une aiguille plus courte, il est recommandé d’intensifier le contrôle de la glycémie. La douleur pendant l’injection sous-cutanée dépend du degré d’émoussement de l’aiguille et non du volume de liquide injecté. L’aiguille ne doit pas être réutilisée car elle provoque plus de douleur et augmente l’incidence de la lipodystrophie.

Sites d’injection de l’insuline !

La voie sous-cutanée garantit une diffusion lente et constante de l’insuline : le choix du site d’administration évite l’injection dans le muscle, une altération du temps d’absorption du médicament et l’apparition de complications. Il est possible d’administrer l’insuline dans plusieurs sites anatomiques, mais les manuels d’injection insuline infirmier ne sont pas toujours concordants. Le site d’injection doit être choisi en fonction de sa propreté et d’une quantité suffisante de tissu adipeux. Le choix du site doit également tenir compte des différents taux d’absorption des différents types d’insuline à différents sites de l’organisme pour atteindre les objectifs thérapeutiques : les analogues de l’insuline peuvent être administrés indifféremment à chaque site, car leur taux d’absorption ne semble pas dépendre du site. L’insuline NPH d’action intermédiaire doit être administrée de préférence dans les cuisses et les fesses, où l’absorption est plus progressive, tandis que l’insuline rapide doit être administrée de préférence dans l’abdomen, où l’absorption est plus rapide. Les mélanges d’insuline rapide et de NPH doivent être administrés dans l’abdomen le matin pour augmenter la vitesse d’absorption rapide de l’insuline et ainsi couvrir les excursions glycémiques après le petit déjeuner, et dans les cuisses ou les fesses le soir pour ralentir l’absorption et réduire le risque d’effets hypoglycémiques nocturnes.

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