Tout savoir sur la maladie de Charcot

Publié le : 01 avril 20203 mins de lecture

La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) est une maladie neurologique chronique qui provoque une perte progressive de la motricité et engendre la paralysie. Elle fut découverte par le neurologue français Charcot, dont le nom fut attribué à la maladie. En anglais, elle est appelée maladie Lou Gehrig en hommage à un joueur de baseball touché par la maladie. Quels sont ses symptômes ? Existe-t-il un traitement spécifique ?

Les symptômes principaux de la maladie de Charcot

La maladie de Charcot atteint les motoneurones. Elle se manifeste par la dégradation progressive des cellules nerveuses. Ainsi, les muscles ne sont plus stimulés et deviennent inactifs. Ils finissent par s’atrophier, les personnes perdent peu à peu leur motricité.

Au début de la maladie, les muscles se contractent et provoquent une faiblesse des membres. Les premiers symptômes diffèrent d’une personne à une autre, car certains individus éprouvent un trouble de la parole ou des problèmes d’élocution. Par ailleurs, les patients souffrent de troubles de sommeil, de constipation, d’hyperventilation. Ils ont du mal à respirer et ressentent souvent des douleurs musculaires. ICM-Institute en parle.

L’évolution de la maladie et les risques

La SLA provoque une faiblesse musculaire, notamment ceux des mains, des jambes, du visage pour atteindre les muscles respiratoires. Des crampes et des spasmes musculaires accompagnent cette faiblesse au niveau des muscles, certains patients ressentent des tremblements. Les hommes entre 50 à 70 ans sont plus concernés par cette maladie que les femmes.

L’origine de la maladie de Charcot demeure inconnue par les chercheurs. Les symptômes évoluent principalement entre 3 à 5 ans. Ils provoquent une insuffisance respiratoire, qui est susceptible de causer un décès. Une forme héréditaire de cette maladie touche environ 10 % des personnes à risques.

Les traitements médicaux

Cette maladie neurologique chronique ne se guérit pas. Cependant, un médicament permet de ralentir la progression de la paralysie. Le « riluzole » ou « rilutek » fut utilisé à cet effet depuis 1997. En outre, d’autres traitements peuvent réduire les crampes et la constipation. Ils soulagent certains symptômes.

Des séances de kinésithérapie permettent également de soulager les douleurs musculaires. Ils réduisent l’effet de la maladie en augmentant la sensation de bien-être et en renforçant la force musculaire et des articulations. Afin d’améliorer l’élocution, des séances d’orthophonie sont de mise. Elles effectuent un suivi sur la progression du patient et le conseillent sur l’alimentation à adopter. Dans le cas où les muscles reliés à la respiration seraient atteints, une assistance respiratoire pourrait aider le malade.

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